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Dimanche 02 Septembre 2012

iPad à l’école : avantages et inconvénients

Dimanche 02 Septembre 2012

Source François GUITE Clique ici

Dans un contexte d’accélération du progrès, l’adaptation à la technologie devient une compétence.

La multiplication des nouvelles technologies ne fait que commencer. De plus en plus, citoyens et travailleurs devront composer avec une variété de TIC. Dans un contexte d’accélération du progrès, l’adaptation à la technologie devient une compétence.

Dans l’ordre naturel des choses, et il suffit à ce sujet d’interroger les jeunes, les travailleurs boulonnés à une chaise du matin au soir se feront plus rares. Par conséquent, il est de la responsabilité de l’école de préparer les élèves à la diversité des outils, à la mobilité au travail, voire au nomadisme numérique.

Voici les matières éducatives du 21 e siècle

Maîtrise des matières de base et des thèmes du 21ème siècle est essentiel pour les élèves de 21e siècle. Les principaux sujets suivants:

Sources : http://www.p21.org/overview/skills-framework/57

· Arts français, de lecture ou de la langue

· Langues du monde

· Lettres

· Mathématiques

· Économie

· Science

· Géographie

· Histoire

· Gouvernement et éducation civique

En plus de ces sujets, nous croyons que les écoles doivent aller au-delà mettant l'accent sur les compétences de base dans les matières essentielles à la promotion de la compréhension des contenus académiques à des niveaux beaucoup plus élevés en tissant des thèmes interdisciplinaires du 21e siècle dans les matières de base.

Et pour vous, l’adaptation à la technologie est une compétence à acquérir ?

Oui

Non

Je ne sais pas

Un vœu pieu

Oui

Non

Je ne sais pas

Cela me fait peur.

Oui

Non

Je ne sais pas

A va devoir y passer

Oui

Non

Je ne sais pas

Cela s’adresse à une élite

Oui

Non

Je ne sais pas

Votre vision de la chose, en quelques mots….

Réponse à envoyer à bruno Tison ici

Samedi 18 août 2012 : les manuels numériques

A signaler ce mois-ci, trois nouvelles vidéos sur les manuels numériques publiées sur la WebTV du CRDP de Versailles.

Vidéo 1 : Le manuel numérique : Qu'est-ce que c'est ?

On y observe un élève consultant un manuel sur son ordiphone. Le manuel utilisé est Hellenis'TIC, un manuel de Grec ancien que l'on trouve sur le site Musagora (sélection de ressources sur les civilisations de l'Antiquité). L'accent est mis sur l'autonomie des élèves, l'adaptabilité du manuel numérique et son adéquation avec les réformes éducatives actuelles, notamment la mise en place du socle commun.

http://webtv.ac-versailles.fr/?id=752

Vidéo 2 : Le manuel numérique : Qu'est-ce que cela change ?

Les changements pointés, entre autres : allègement du poids du cartable, facilitation de l'accès aux informations et de leur traitement, accès à des compléments sur le Web, longueur du texte "masquée" (ou atténuée ?) par l'interface numérique, contribution au développement durable par l'économie de papier...

http://webtv.ac-versailles.fr/?id=751

Vidéo 3 : Le manuel numérique : Le rôle des collectivités ?

Le changement vers le numérique y est présenté comme relevant d'une "volonté politique" des collectivités. D'elles dépendent aussi, en partie du moins, l'accompagnement du changement, l'équipement des établissements, le financement de l'achat des manuels, la mise en place de plateformes de ressources.

http://webtv.ac-versailles.fr/?id=750

Mercredi 15 août 2012 :L'usage de Twitter en milieu scolaire

Réviser le bac avec Twitter?
Exemple d’une pratique
Chaque année depuis 3 ans, j’utilise Twitter pour activer et renforcer les révisions du bac chez mes élèves nous dit un professeur. Ce n’est que le prolongement et l’aboutissement d’un travail incitatif qui court toute l’année. Les “soyez curieux” que je lance et que mes élèves lancent régulièrement sur nos time-lines incitent à chercher, à “être curieux” vers des émissions, des films, des lectures, à revoir des connaissances, à se les approprier…etc.
Depuis quelques jours et à la veille de leur 2ème série de bac blanc, j’ai lancé la balise #réviserlebac . Le tweet doit comporter la balise #réviserlebac + #hist ou #géo. L’élève, dans sa réponse, reformule la question et donne sa réponse.
Je la valide par “ok”. Si la réponse est fausse, s’il y a des fautes d’orthographe, des imprécisions etc., je demande à l’élève de reformuler.
Tout tweeteur peut participer en rédigeant des questions: enseignants de la classe, élèves ou toute personne qui nous suit sur Twitter.
Quelles plus-values pédagogiques?
-Français : inciter les élèves à rédiger des phrases clairement structurées, à réfléchir à l’orthographe et la syntaxe -Usages des réseaux sociaux: ouverture de la classe, décloisonnement des savoirs et interactions
Les élèves ont déjà bien utilisé la balise sur et hors temps de classe. Certains sont plus assidus que d’autres: libres à eux de réviser ou non. C’est un plus dans notre programme traditionnel de révisions. Tweeter en classe mais pour quoi faire ?
On n’entre pas avec sa classe en réseau social comme on entrerait n’importe où.
Comme on ne donne pas un livre à lire à ses élèves sans l’avoir lu avant, sans y avoir vu un intérêt pédagogique, sans en avoir défini à l’avance ce qu’il apportera à son enseignement.
L’outil devient pédagogique si on lui en donne la fonction. L’utiliser en classe sans cette réflexion peut amener au risque « technologique » ET à improductivité pédagogique.
Pouvez-vous me faire part de vos pratiques, de vos expériences en classe de français, bureautique ?
Prière de m'envoyer vos documents sur File DROPER ou sur DRAWPR en se connectant sur mon blog contact ici

Mardi 14 août 2012 :Le numérique à l’école

Le numérique à l’école

Le rapport souligne que le développement du numérique à l'Ecole n'est pas une fin en soi; il implique en effet de réfléchir à l'amélioration des méthodes pédagogiques et à la mise en place de nouvelles logiques qui s'appuient sur les appétences naturelles des élèves pour les technologies numériques. Il s'agit en l'occurrence d'aller au-delà de la vision ludique des outils et de la simple mise à disposition de matériel et de ressources.

Les TIC doivent être considérés comme des moyens permettant de nouveaux modes et possibilités d'apprentissage comme la personnalisation, l'autonomie, la continuité, la diversité et l'accessibilité des contenus, le travail collaboratif et le partage. Cela dit, le rapport met en lumière un certain nombre de freins bloquant le développement des usages du numérique : l'insuffisance de la maintenance et du support, le manque de formation et d'accompagnement des enseignants et des personnels, le manque de ressources prêtes à l'emploi.

Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur vos pratiques en milieu scolaire ou en centre de formation ?

[1] Sources :

Trois types de manuels numériques

Le manuel numérique simple

Manuel conçu pour sa version papier et transposé en version numérique ensuite, avec des fonctionnalités simples d’affichage et de navigation.

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Le manuel numérique enrichi

Manuel numérique enrichi avec des ressources additionnelles multimédia (hypertexte, image, son, vidéo, animation…) et d’autres fonctionnalités comme le comparateur de documents, le glisser-déposer, etc.

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Le manuel numérique personnalisable

Manuel conçu dès l’origine du travail des auteurs pour une édition numérique qui offre par exemple la possibilité d’adapter les objets à la taille de l’écran du matériel de lecture, avec les mêmes fonctionnalités que le manuel enrichi. Ces manuels peuvent pour certains être personnalisés par l’enseignant avec ses propres documents, voire ses propres textes. Ils peuvent également, pour quelques-uns, être personnalisés pour l'élève (ou la classe), par l'élève dans une relation de travail personnalisée avec l'enseignant.

Fonctionnalités

Peu de standardisation [2]

Les manuels numériques projetés en classe pour les séquences de cours collectives permettent de dévoiler progressivement des pages (rideau), d’améliorer la lisibilité (zoom), d’afficher simultanément plusieurs pages, de marquer spécifiquement certaines pages ou encore par exemple d’afficher indépendamment un élément du manuel, etc.

Ils peuvent aussi proposer des fonctionnalités numériques plus avancées pour permettre par exemple à l’enseignant de personnaliser son manuel en fonction de ses choix pédagogiques et des élèves de ses différentes classes.

Différentes technologies sont utilisées pour les manuels numériques et il n’y a pas à cette date de standardisation des fonctionnalités et outils proposés par les différentes maisons d’édition.

Il s’agit ici d’une difficulté pour les enseignants et pour les élèves, qui doivent pour leur part utiliser des manuels numériques dans plusieurs disciplines le plus souvent issus de maisons d’édition différentes et sont donc confrontés à des logiques d’usage différentes.

Pouvez-vous me faire part de vos expériences en matière de manuels numériques scolaires?

Le dossier EDUCSOL s'intéresse au livre électronique

Mardi 07 août 2012

Voici un petit dossier pour mieux comprendre les usages du livre numérique

1. De quoi parle-t-on ?

2. Histoire et avenir

3. Politiques mises en oeuvre

4. Aspects techniques

5. Supports nomades

6. Aspects socio-économiques

7. Aspects socio-culturels

8. Usages pédagogiques

Salons et manifestations

Bibliographie thématique

Ce qui est en train de changer avec le livre numérique ne concerne pas principalement ses caractéristiques propres (sur lesquelles on travaille et discute beaucoup) mais sa place.

Quels sont les usages et la place que vous faites de votre IPad avec livres numérisés ?

Le livre classique (papier) possède une caractéristique majeure qui consiste dans son autonomie. Vous achetez un livre classique, ou vous l'empruntez, et voilà tout.


Si vous utilisez le livre papier préférez-vous louer ou acquérir des livres chez un bouquiniste ?

Vous n'avez besoin de rien d'autre pour le lire.

Vous n'avez besoin d'acheter (ou d'emprunter) rien d'autre que lui, et vous n'avez besoin de posséder aucun autre savoir-faire que celui de lecture.

Avec le livre numérique, il n'en va plus ainsi. Il ne se lit pas tout seul. Vous avez besoin, pour le lire, d'une machine bien plus coûteuse que lui, et vous devez savoir le charger, l'installer, le conserver sur cette machine, ce qui suppose une habileté dont rien ne permet de supposer qu'elle est ni ne sera jamais partagée par tout le monde.

En revanche, sur cette machine, vous pouvez transporter avec vous, non pas un seul livre ni deux mais une bibliothèque entière. Et chaque livre transporté, vous pouvez l'ouvrir aussitôt, où que vous soyez, à la page exacte où vous l'aviez quitté, et y retrouver vos surlignages, toutes vos annotations, y placer d'innombrables signets, utiliser un ou plusieurs dictionnaires, rechercher un mot, copier un fragment, tout ce qui vous permettra d'éclairer le texte, de le partager et de l'incorporer à vos propres écrits.

De vous l'approprier plus étroitement et plus immédiatement qu'il n'était possible de faire avec un livre classique.

La puissance du livre s'en trouve considérablement augmentée. Mais cela ne signifie nullement que le rôle qu'il joue dans nos vies restera aussi important. Car la révolution numérique qui est en train de se produire entraîne le livre en même temps que les autres médias, et en même temps que nous.

Cependant, le prêt de liseuse en bibliothèque reste un modèle à « construire...»

Le livre classique mettait le texte, sous ses aspects littéraires, scientifiques, journalistiques, beaucoup plus près de nous que ne l'étaient l'image et la musique. Vous pouviez transporter avec vous votre petit Montaigne pour l'ouvrir dans le métro, dans un square ou dans une salle de musée, mais vous ne pouviez pas transporter avec vous et consulter de la même manière des milliers de photos, les vidéos de vos vacances, des copies de films. Tandis qu'à présent, vous pouvez le faire. Et donc vous le ferez.

Les usages du livre numérique

Trois usages principaux :

1. La recherche plein texte dans une base de livres en utilisant des moteurs de recherche dans les contenus de tous les livres de cette base.

2. La consultation en ligne de pages des livres soit dans des extraits, correspondant notamment aux résultats de la recherche plein texte, soit dans le texte intégral des ouvrages.

3. La lecture hors ligne du livre après téléchargement.

Lorsqu’ils sont lus hors ligne, la livraison des livres numériques n’est pas effectuée nécessairement par Internet. Internet n’est a priori qu’un outil parmi d’autres pour transporter les ebooks [... ]

Il est donc faux d’une manière générale d’assimiler les livres numériques aux "livres sur Internet ".

Notion de livre numérique

Les livres numériques sont des livres dématérialisés qui peuvent être transportés et lus par le moyen d’un fichier informatique.

Bernard Prost

"le terme d'e-book recouvre tout ouvrage publié dans un format électronique (pdf, html, format propriétaire….). Techniquement il s'agit d'un fichier ou d'un ensemble de fichiers.


Un IPad en petite section : un jeu d'enfant ?

Dimanche 1er Juillet 2012 : Appel à contributions

Les applications pour Ipad

Un IPad en petite section : un jeu d'enfant

samedi 30 juin 2012

Guy de Maupassant - En Wagon parut le 24 mars 1885


Cliquer ici pour accéder au site web



samedi 2 juin 2012



Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d'art et journaliste français. Octave Mirbeau a connu une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques, ce qui n'est pas commun.


Pour accéder au blog cliquer ici

lundi 21 mai 2012

Introduction

Le code

facilalire utilise un codage très simple pour faire apparaître :

les voyelles et semi-voyelles, « coeurs » de syllabes ● les consonnes les lettres muettes la ponctuation les liaisons à l’oral

Voyelles et semi-voyelles

Deux couleurs sont utilisées pour coder les graphèmes voyelles (ou semi-voyelles) :

• Le bleu code par défaut la présence d’une voyelle (ou semi-voyelle). • Le vert note la présence d’une autre voyelle (ou semi-voyelle) juxtaposée à la précédente.

La juxtaposition de graphèmes de couleurs bleu et vert signale immédiatement au lecteur qu’il est en présence de l’une des deux situations suivantes :

a) voyelle ou / semi voyelle + voyelle/ ccccune syllabe orale (c’est la situation générale, la plus fréquente)

lion vv pied vv piano vv suite vv travail vv soleil vv loin vv cobaye

b) voyelle + voyelle ccccccccccccccccccdeux syllabes orales

boa vv réunir vv maïs vv néon vv pays vv pharaon vv encrier

Quelques mots difficiles à lire, contenant la succession de 3, voire 4 sons vocaliques, existent dans la langue française ; facilalire les code pour faciliter leur déchiffrage :

vv v crayon vv ailleurs vv brouillon vv gruyère vv aiguille vv cuiller

Consonnes

Les consonnes sont toujours en noir, en caractères gras par défaut. Seules les consonnes sujettes à confusions ont un codage particulier.

Réduction de taille

les graphèmes consonnes à double valeur sont codés en maigre avec une réduction de la taille (c, g, s, t, x)

cerise vv bagage vv maison vv attention vv dix

L’italique

les graphèmes consonnes digraphes constitués de deux lettres différentes sont codés en italique (ch, gu , gn, ph, qu) afin d’aider le lecteur à différencier les lettres consonnes de l’alphabet latin des lettres qui sont des graphèmes à part entière

quelquun vv chemin vv vigne vv phare vv guitare

Lettres muettes

Les lettres muettes -qui ont une valeur orthographique lexicale ou grammaticale- sont codées en gris

vv puits vv poupée vv frères vv comptent vv port vv porc

Le gris code exclusivement les lettres toujours muettes.

Le gris ne code pas le e caduc.

En français, le e caduc est représenté par la lettre /e/ associée à une consonne. Généralement placée en fin de mot, cette lettre est souvent muette à la prononciation. Cependant cette lettre, qui forme de fait une syllabe avec la consonne qui la précède, est sonorisable (régionalisme, accent, poésie). Nous considérons ici la lettre /e/ comme une voyelle à part entière (noyau de syllabe) et nous la codons comme telle, en couleur. Facilalire donne à voir au lecteur la présence d’une syllabe écrite. Il appartiendra à chaque lecteur d’ajuster sa lecture selon son choix.

claire vv fontaine vv parles vv ouvrent vv biberon vv fenêtre

Ponctuation

La ponctuation constitue un élément fondamental de l’écriture des textes, et donc de la lecture.

La ponctuation « parle » aux yeux. Apprendre à repérer le bornage des phrases est une activité indispensable à la lecture. La ponctuation est signalée en rouge pour être immédiatement repérée

Exemple :

Liaisons

Une marque signalant les liaisons obligatoires et/ou facultatives à l’oral peut être inscrite dans le texte. Cette marque est facilement gérable par l’utilisateur qui peut l’indiquer à l’aide de la police spécifique facilecture 0ly.

1. Les critères de la méthode facilecture

Trois critères

facilecture utilise trois critères pour distinguer les graphèmes :
la couleur pour les sons voyelles
la taille et l’italique pour les sons consonnes


la couleur

Les phonèmes voyelles de la langue française (voyelles orales, voyelles nasales, semi-voyelle) concentrent le plus grand nombre de difficultés pour les apprenants.
facilecture utilise onze couleurs pour les distinguer.
Une même couleur indique une prononciation semblable :

Les graphèmes de couleur orange se prononcent [ã] comme dans orange
Les graphèmes de couleur marron se prononcent [õ] comme dans marron
Les graphèmes de couleur rouge se prononcent [u] comme dans rouge
Les graphèmes de couleur bleu se prononcent [Œ] comme dans bleu
Les graphèmes de couleur rose se prononcent [O] comme dans rose
Les graphèmes de couleur violet se prononcent [E] comme dans violet

Le gris sert exclusivement à coder les lettres muettes.


la taille

Cinq consonnes (c, g, s, t, x) pouvant générer deux sons différents sont à la source de bien des confusions :

c se prononce différemment dans cabane et dans citron
g se prononce différemment dans garçon et dans luge
s se prononce différemment dans serpent et dans amuser
t se prononce différemment dans soutien et dans patience
x se prononce différemment dans taxi et dans dix

facilecture indique la variation de la prononciation des consonnes ambiguës en réduisant légèrement la taille et le corps de la lettre :

copain car cerise ici coccinelle

garçon goûter gorge genou girafe

pinson salade maison case sosie

tente nation attention station natation

tax i ex amen exercice six dix


l’italique

Cinq graphèmes composés de deux lettres (digraphes) /ch/ /ph/ /qu/ /gu/ /gn/ servent à coder cinq phonèmes de notre langue.
(On pourra y ajouter /sh/ importé de l’anglais).

Le codage en italique permet de repérer rapidement ces digraphes dans un mot.

chant éléphant quille guitare vigne shampoing

2. Qu'est-ce que la méthode syllabique ?

La méthode syllabique, ou méthode synthétique ou alphabétique, est une méthode d'apprentissage de la lecture qui se base sur la genèse des sons de la langue parlée par assemblage de syllabes. Elle est souvent opposée à la méthode globale. Elle repose sur les propriétés phonétiques de notre alphabet et a comme base les lettres et les sons. Une fois que ceux-ci sont maîtrisés, l'enfant apprend à les composer en syllabes puis en mots. C’est le fameux « b.a.-ba » (où les lettres « b » et « a » donnent la syllabe « ba »).

La méthode Boscher (utilisée au début du XXe siècle et rééditée à 80 000 exemplaires par an de nos jours) est de type alphabétique. La méthode du Sablier, apparue au Canada dans les années 1970 est également de ce type, dans lequel on peut également classer Au fil des mots. Actuellement, il existe de nouvelles méthodes comme Les Syllamots ou Lire avec Léo et Léa. La Méthode Alpha et La planète des alphas ont pour but d'apprendre à l'enfant à associer les sons et les lettres d'une manière ludique sans passer par des textes écrits.

3. La méthode lire en couleurs

Introduction :

La méthode Lire en couleur prévoit que l'apprentissage de la lecture débute dans des textes--chansons ou comptines--que l'enfant sait déjà par cœur ou presque.

La méthode syllabique, telle qu'elle est généralement pratiquée, veut que l'on parte de la valeur phonétique des caractères d'écritures (les lettres de l'alphabet) pour tenter de déchiffrer des mots-mystères, la tâche étant considérablement compliquée par le fait que, dans la plupart de ces mots, les caractères d'écriture n'auront pas la valeur phonétique attendue par l'élève.

La méthode Lire en couleur consiste au contraire à repérer dans le texte de la comptine ou de la chanson des mots déjà connus pour essayer de voir, à l'intérieur, comment s'opèrent les correspondances graphophonologiques.

L'élève découvre ainsi que les phonogrammes (c'est-à-dire les graphèmes qui notent les sons de la langue) ne correspondent pas toujours aux lettres de l'alphabet.

Le graphème est l’unité de l'écrit correspondant à l'unité orale qu'est le phonème1. Contrairement à l'unité "lettre", le graphème correspond ainsi mieux à la phonologie d'une langue.
Ceci est particulièrement visible dans le cas des graphèmes dits "complexes". Les graphèmes peuvent se distinguer en deux sous-types:

Graphème simple: graphème composé d'une lettre

Graphème complexe: graphème composé de 2 lettres

Car un phonogramme peut être composé d'une ou plusieurs lettres, et la même lettre n'a pas la même valeur phonétique selon le phonogramme (et donc le mot) à l'intérieur duquel elle se rencontre.

La méthode Lire en couleur consiste à partir de la réalité des correspondances graphophonologiques telles qu'elles s'opèrent à l'intérieur des mots, et à les observer un peu comme en sciences on observe un phénomène naturel.

L'utilisation des couleurs permet de distinguer les phonogrammes correspondant aux sons voyelles (en bleu), consonnes (en noir gras) et consonnes doubles c, g, s,t,x)(sont en diminution de taille ex: cerise vv bagage vv maison vv attention vv dix ),ainsi que les graphèmes de lettres muettes (en gris).

La ponctuation est réalisée en rouge pour être immédiatement vue.

Les liaisons sont effectuées avec la police spécifique Oly

En une séance, un élève de CP devient capable de reconnaître la plupart des voyelles d'une comptine ou d'un couplet de chanson.

Et, pour lui, dans la mesure où il n'est pas parti de la valeur phonétique des lettres isolées, qu'il ne s'appuie pas sur ce faux savoir sans cesse démenti, il n'y a aucune difficulté à admettre que le i, par exemple, n'a pas la même valeur dans les mots"dit", "lapin" et "roi".

Grâce aux couleurs qui les distinguent, il apprend à lire en partant des phonogrammes, en s'appuyant sur un eux comme sur les vrais premiers éléments de l'écriture des mots.

Apprendre à lire en français, ce n’est pas facile…

Pour savoir lire, un enfant doit maîtriser à terme la correspondance entre 36phonèmes (sons de la parole) et 130 graphèmes (lettre ou groupe de lettres transcrivant les sons) que l’on écrit avec 26 lettres.
C’est une tâche extrêmement complexe… source de difficultés pour bon nombre d’apprentis lecteurs.
4. Je vais vous présenter le Conte de Christian Andersen : "Une semaine du petit elfe Ferme-l 'oeil"

Remarques

Possibilité de communication avec l'apprenant par Chat en boîte latérale
Pour écouter les consignes de l'exercice ci-après, envoyez-moi un email en boite latérale et je te donnerai le code d'accès en retour.
Merci de ta compréhension.

5. Ecoute le conte : Une semaine du petit elfe Ferme-l 'oeil


6. Les buts de l'apprentissage : Les jours de la semaine

Le Dossier exercice du Conte Le petit Elfe ferme l'oeil contre d'Andersen

Tu retrouves ci-après le dossier à réaliser avec les corrections

7. Une semaine du petit elfe Ferme-l 'oeil - l'apprenant enregistre sa voix en ligne sur vocaroo

8. Vous pouvez charger les documents sur BOXNET

9. Entretien d'évaluation de la semaine

10. La Ferme des animaux : une histoire (presque) vraie

10. La Ferme des animaux : une histoire (presque) vraie
Eléments du programme : découvrir le monde - maîtrise du langage et langue française - arts visuels - éducation musicale.

Avertissement :

Ce conte est une fiction qui s’inspire des réalités de l’élevage moderne.

Certaines pratiques ordinaires de l’élevage intensif – majoritaires mais souvent méconnues du public - y sont évoquées : détention des poules pondeuses en cages de batterie (80 % de la production française), élevage des cochons sur caillebotis intégral (90 % de la production), etc...

Toutefois, nous avons choisi de ne pas mentionner les pratiques susceptibles de renvoyer à des représentations particulièrement pénibles (débecquage, mutilations et castration sans anesthésie, truies en cages...).

Prolongements pédagogiques

Le conte se trouve au cœur de l’expérience langagière des jeunes élèves. Confronter l’enfant à l’univers de la narration, c’est lui offrir la possibilité d’en acquérir le fonctionnement, de s’en approprier les structures pour mieux les maîtriser dans ses propres mises en récit.

L’analyse du conte permet d’être attentif aux éléments qui lui donnent sa cohérence : le déroulement chronologique, l’équilibre entre narration et dialogues, la caractérisation des personnages, les différents effets produits (coups de théâtre, suspense, humour, etc.)

Parmi les activités suggérées :

Analyse de texte

Distinguer dans le conte ce qui relève de la fiction et de la réalité,
Quels sont les objectifs du conte : utiliser la fiction au service d’un message, d’une sensibilisation.

Inviter les élèves à rédiger, sur l’exemple de La ferme des animaux, une fiction servant de prétexte à la transmission d’un contenu informatif, d’une émotion à partager, d’un message, à la défense d’une opinion…

Rédaction

La fin de La ferme des animaux ne représente pas nécessairement une clôture définitive, et laisse la possibilité d’imaginer une suite finale.

Par ailleurs, il est possible d’interrompre le cours de l’histoire (au moment où Jonathan s’écrie « j’ai une idée », par exemple…), et de suggérer aux élèves d’en inventer le dénouement.